Opérations de
guérilla et attentats-suicides
Le Kenya a déjà été la cible d’attentats djihadistes de grande ampleur. Le 7 août 1998, un attentat, revendiqué par Al-Qaida, contre l’ambassade américaine à Nairobi avait fait 213 morts et 5 000 blessés. Depuis l’entrée en octobre 2011 de l’armée kényane en Somalie pour combattre les Chabab, le pays a été durement touché. Le 21 septembre 2013, un commando islamiste avait pris d’assaut le centre commercial Westgate, à Nairobi, avant d’être éliminé après 80 heures de siège, faisant 67 morts. Le 2 avril 2015, un commando avait abattu 148 personnes dans l’université de Garissa (est), pour la plupart des étudiants.
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Le Kenya a déjà été la cible d’attentats djihadistes de grande ampleur. Le 7 août 1998, un attentat, revendiqué par Al-Qaida, contre l’ambassade américaine à Nairobi avait fait 213 morts et 5 000 blessés. Depuis l’entrée en octobre 2011 de l’armée kényane en Somalie pour combattre les Chabab, le pays a été durement touché. Le 21 septembre 2013, un commando islamiste avait pris d’assaut le centre commercial Westgate, à Nairobi, avant d’être éliminé après 80 heures de siège, faisant 67 morts. Le 2 avril 2015, un commando avait abattu 148 personnes dans l’université de Garissa (est), pour la plupart des étudiants.
Chassés de Mogadiscio en 2011, les Chabab ont ensuite perdu l’essentiel
de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales en
Somalie, d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides,
y compris dans la capitale, contre des objectifs gouvernementaux, sécuritaires
ou civils. Ils ont juré la perte du gouvernement somalien, soutenu par la
communauté internationale et par les 20 000 hommes de la force de l’Union
africaine en Somalie (Amisom), à laquelle le Kenya contribue.
Cette attaque intervient trois ans jours pour jour après celle de la
base kényane de l’Amisom d’El Adde, dans le sud de la Somalie. Les Chabab,
vidéo à l’appui, avaient revendiqué avoir tué près de 200 militaires kényans.
Lundi, un tribunal kényan a par ailleurs ordonné que trois suspects de
complicité avec les auteurs de l’attaque du Westgate soient prochainement
jugés, près de cinq ans après les faits.
Le Monde avec AFP et Reuters |
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