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Un texte d'Amélie Desmarais
Selon nos sources, des enquêteurs de l'UPAC et de la Sûreté du Québec ont multiplié les rencontres depuis la fin de l'été pour obtenir des informations sur plusieurs dossiers datant d'avant 2013, notamment sur le développement de Trois-Rivières sur Saint-Laurent.
Une seule personne a accepté d'en parler publiquement. Il s'agit de l'homme d'affaires de Montréal Luc Poirier qui, dans une biographie publiée en 2016, avait affirmé qu'un émissaire de la Ville avait tenté de lui extorquer 100 000 $ alors qu'il venait de remporter un appel d'offres pour développer le site de Trois-Rivières sur Saint-Laurent. Celui qui s'était fait connaître lors de son passage à Occupation double en 2008 avait reçu la visite de l'UPAC à l'époque.
Il affirme que d'autres enquêteurs ont sollicité une nouvelle rencontre avec lui « autour de la mi-novembre ». Deux enquêteurs se seraient alors rendus à son bureau de Brossard pour une rencontre lors de laquelle ses propos ont été regroupés dans une déclaration signée.
Ils continuaient l'enquête, a confié M. Poirier dans une entrevue téléphonique. Ils avaient accès à ce que j'avais dit à l'UPAC. Ils disaient qu'il y avait plusieurs enquêtes pour le même genre de sujets présentement, des histoires de corruption à la Ville de Trois-Rivières, des histoires semblables à la mienne, donc que je n'étais pas tout seul.
Luc Poirier, qui affirme avoir dû renoncer à développer Trois-Rivières sur Saint-Laurent en 2011 après avoir refusé de verser l'argent exigé, s'est dit heureux de ce regain d'intérêt de la part des autorités pour son histoire.
« J'étais content parce que je pensais qu'ils avaient laissé tomber », lance-t-il. En 2016, les enquêteurs lui auraient dit « qu'il manquait beaucoup de choses pour aller en procès et que probablement que ça n'irait pas plus loin ».
Cette fois-ci, les policiers lui auraient demandé s'il était prêt à témoigner. « Ils m'ont dit que je n'étais pas le seul et que c'est pour ça qu'ils revenaient dans le dossier, qu'il voulaient aller au bout de tout ça. »
Les enquêteurs ont d'ailleurs demandé à le revoir en janvier à son retour de vacances des fêtes qu'il passe à l'extérieur du pays avec sa famille.
Nous sommes toujours en attente d'une réponse de l'UPAC.
Nous sommes toujours en attente d'une réponse de l'UPAC.
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