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OTTAWA - Tous les ministres prêts à commenter la démission du secrétaire principal de Justin Trudeau n'avaient que de bons mots pour Gerald Butts, mardi matin.
Plusieurs membres du cabinet Trudeau ont cependant préféré passer tout droit devant le barrage de journalistes à la porte de la réunion du conseil des ministres.
Pendant ce temps, à la Chambre des communes, l'opposition affutait ses couteaux. Comme les néo-démocrates avaient le contrôle du sujet du débat, mardi, ils ont déposé une motion que les conservateurs semblent bien prêts à appuyer.
La motion demande au premier ministre de renoncer au privilège avocat-client pour l'ancienne procureure générale et exhorte le gouvernement à lancer une enquête publique sur l'affaire SNC-Lavalin.
Lundi après-midi, M. Butts a annoncé qu'il quittait ses fonctions tout en niant avoir exercé des pressions sur l'ex-ministre Jody Wilson-Raybould pour qu'elle évite un procès pour fraude et corruption à SNC-Lavallin. Mme Wilson-Raybould a démissionné la semaine dernière, après avoir été rétrogradée, à la mi-janvier, du poste de ministre de la Justice à celui de ministre des Anciens combattants.
Les pressions que Justin Trudeau nie également lui avoir fait subir auraient visé à accorder un accord de poursuite suspendue (APS) à SNC-Lavalin. Cette manoeuvre permet de suspendre des poursuites pénales contre des entreprises. En échange, celles-ci admettent les faits, puis acceptent de payer une pénalité financière salée et de coopérer avec les autorités. Elles évitent ainsi d'être interdites des contrats gouvernementaux futurs.
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