© Photo: Radio-Canada - Le drame a entraîné un important déploiement policier.
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SALABERRY-DE-VALLEYFIELD, Qc - L'homme responsable de la prise d'otages dans une caisse Desjardins de Salaberry-de-Valleyfield s'est finalement rendu pacifiquement aux autorités, vers 1h30 dans la nuit de samedi, au terme d'un siège qui aura duré neuf heures.
Les quatre employés tenus en otage avaient auparavant été libérés sains et saufs aux environs de 22 heures.
Après sa reddition, le suspect a été transporté dans un centre hospitalier afin qu'un médecin procède à l'évaluation de son état. Il n'a pas subi de blessures et il devrait par la suite être interrogé par les enquêteurs.
Le suspect est un homme d'une cinquantaine d'années, résident de la région, mais dont on ne connaît pas encore l'identité ni les motivations.
La Sûreté du Québec confirme que l'homme était armé, sans préciser la nature de l'arme. Il pourrait d'ailleurs faire face à des accusations de séquestration et de possession d'arme, a indiqué la porte-parole de la SQ Ingrid Asselin.
Tout a débuté en fin de journée vendredi, lorsque l'individu a fait irruption dans la succursale juste avant la fermeture.
Les patrouilleurs ont été appelés sur les lieux à la suite du déclenchement d'un bouton panique vers 16h50. Quelques heures plus tard, une communication a été établie entre le suspect et les policiers.
Longue négociation
La communication a été établie avec le suspect en début de soirée. Le sergent Louis-Philippe Bibeau avait qualifié la discussion entre l'individu et les policiers de calme.
Les quatre otages auront tout de même dû patienter jusqu'à 22 heures avant d'être libérés. L'un d'eux aurait été relâché un peu plus tôt et les trois autres par la suite.
L'information n'a cependant été dévoilée que vers 1h00 dans la nuit de samedi. «On ne communiquait pas l'information parce qu'on ne voulait pas nuire à la communication avec le suspect», a expliqué Ingrid Asselin.
Les quatre victimes sont demeurées à l'intérieur de l'immeuble où elles se trouvaient dans un endroit sécurisé en compagnie d'enquêteurs afin de les aider à déterminer les circonstances des événements. Personne n'aurait subi de blessures.
Il n'a pas été possible d'obtenir plus de détails sur le sexe ou l'âge des victimes.
Par Ugo Giguère - La presse Canadienne
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