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Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
American Airlines revoit ses prévisions à la baisse. La compagnie aérienne American Airlines a abaissé mardi un de ses indicateurs financiers clés au premier trimestre, en raison du blocage au sol de ses avions Boeing 737 MAX 8 après deux crash, ainsi que du «shutdown» et d'ennuis techniques.
Le revenu total par siège disponible rapporté au nombre de miles parcourus (TRASM), indicateur très surveillé par les analystes du secteur aérien, devrait être «stable ou en hausse de 1%», a indiqué la compagnie qui tablait sur une croissance de 2% initialement. À Wall Street, le titre de la compagnie, (NY., AA), chutait de 3,41% à 32,72 dollars dans les transactions précédant l’ouverture des marchés boursiers.
«Ce changement est principalement lié à l'effet du ‘shutdown’», la fermeture partielle des administrations américaines en décembre et janvier, «au blocage au sol de la flotte MAX et au retrait de nos 14 (avions) 737-800» en raison de problèmes techniques qui ont entraîné l'annulation de 940 vols, a indiqué la première compagnie aérienne du pays dans un document diffusé au gendarme financier américain.
Cogeco a indiqué mardi que son bénéfice net attribuable aux actionnaires avait été quasiment sabré en deux, à 25,7 millions $ au deuxième trimestre, malgré une augmentation de 10% de ses revenus. La société établie à Montréal a déclaré avoir engrangé 1,57$ par action diluée pour les trois mois clos le 28 février, en baisse par rapport à 2,82$ par action ou 46,6 millions $ un an auparavant.
Le bénéfice net global est passé de 145,8 millions $ à 82,3 millions $, un recul principalement attribuable à une réduction de 94 millions $ de l'impôt sur le résultat enregistrée il y a un an en raison de la réforme de la fiscalité aux États-Unis et de la dotation aux amortissements. Cogeco Peer 1, ses activités et sa filiale de services de technologies de l'information et des communications aux entreprises, ont été reclassées dans les activités abandonnées à la suite de l'annonce par Cogeco Communications de la vente des activités au coût de 720 millions $ le 27 février.
Les revenus ont augmenté pour atteindre 608,6 millions $, comparativement à 554,1 millions $ au deuxième trimestre de 2018, en raison d'une croissance de 10% dans le secteur des communications à la suite de l'acquisition des systèmes de câblodistribution MetroCast il y a plus d'un an.
Un grand jury américain a inculpé mardi la société pharmaceutique Indivior pour avoir illégalement poussé les ventes de son traitement contre l'addiction aux opiacés et à l'héroïne, récoltant au passage des milliards de dollars. L'acte d'inculpation émis par le tribunal fédéral d'Abingdon (Virginie) indique qu'Indivior -qui faisait partie jusqu'en 2014 du groupe Reckitt Benckiser- a cherché à profiter de la profonde crise des opiacés touchant les États-Unis en exagérant notamment l'innocuité de son médicament Suboxone.
Selon le document, le laboratoire a commencé en 2010 à faussement assurer aux professionnels de la santé que son traitement, contenant l'opiacé buprenorphine, était plus efficace et moins dangereux que des médicaments similaires. Il est également accusé d'avoir lancé un programme destiné à mettre en relation des patients avec des médecins «connus pour prescrire le Suboxone et/ou d'autres opiacés avec négligence et sans justification clinique".
Indivior, coté à la Bourse de Londres et dont le siège se trouve à Richmond (Virginie), a indiqué dans un communiqué son intention de se «défendre vigoureusement» face à des accusations «non corroborées par les faits ou la loi».
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